Il compte parmi les poissons d’eau douce d’Afrique australe qui symbolisent le plus la pêche sportive. Notamment du côté de l’Afrique du Sud, où bon nombre de pêcheurs lui vouent un véritable culte et une admiration sans borne. Comme il se fait malheureusement de plus en plus rare, ils lui consacrent des centaines d’heures et un effort de pêche considérable pour tenter d’accrocher à leur palmarès un spécimen d’une dimension qui les fait tous rêver, c’est-à-dire d’une dizaine de livres. Je veux vous parler là de « Labeobarbus kimberleyensis », le fameux "largemouth yellowfish".
Le largemouth yellowfish ne vit que sur le bassin du fleuve Orange et de la rivière Vaal, ce qui explique qu’on le nomme parfois Vaal-Orange largemouth yellowfish pour le distinguer des six autres espèces de yellowfish (Labeobarbus spp) de cette partie du monde. On ne peut le trouver que dans trois pays : Lesotho, Namibie et surtout Afrique du Sud. C’est clairement là qu’il faut se rendre pour se donner le maximum de chance d’accrocher cette espèce à sa ligne. En Afrique du Sud, on peut le croiser dans pratiquement tout le pays, excepté la province du Limpopo dans l’extrême Nord-Est.
Le plus grand poisson à écailles d’Afrique australe…
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