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Cinq leurres et techniques pour l'ouverture de la pêche du brochet... avec Arnaud Brière

C’est reparti pour un tour. Tous les rêves sont permis, car la date fatidique tant attendue est enfin là et, après avoir bichonné le matériel pendant la pause hivernale, il est temps de lui faire reprendre du service. Entre valeurs sûres et techniques moins consacrées, voici un petit tour d’horizon de quelques possibilités triées sur le volet afin de réussir cette entrée dans le bal, en alliant plaisir et efficacité.

1 Les indispensables jerkbaits

J’ai une passion immodérée pour cette famille de leurres. Ludiques et techniques à utiliser, ils sont aussi redoutablement efficaces et ouvrent tous les champs des possibles tant en nombre de touches que dans la taille moyenne de poissons « touchés ».

J'ai en tête ma dernière ouverture (plus précoce et en Irlande, certes) où, au milieu de trente petits poissons, sont tombés deux brochets métrés. Je n’ai pas mis autre chose qu’un jerk au bout de la ligne ce jour-là. Pour faire simple, il existe deux grandes catégories de jerks. Les jerkminnows, petits poissons nageurs à bavettes, et les lipless jerkbaits, qui en sont dépourvus. Ces derniers sont généralement nettement plus volumineux et plus lourds. Les jerkminnows sont un peu passés de mode dans un univers où le bigbait fait la loi. Pourtant, ils n’ont jamais perdu leur efficacité, et leur mise en œuvre est d’une facilité déconcertante.

Les modèles suspending

X-Rap 10 ou 12, B-Freeze 100 ou 128, Vision 100, voilà autant d’exemples de bons jerks qui peuvent vous assurer de sacrés moments. Les modèles suspending qui optimisent les pauses sont souvent les meilleurs. Nom éponyme d’une danse qui bouge, les jerks sont faits pour être animés. Si une récupération linéaire entrecoupée de pauses fait le job, ce leurre sera optimisé en l’animant sèchement avec des coups de scions. Ce « twitch » (coup sec en anglais) le fera partir de manière erratique de part et d’autre de sa trajectoire. Entrecoupée de pauses de plusieurs secondes, cette animation devient redoutable et fait souvent craquer le brochet dont le leurre traverse la strike zone. J’insiste sur la nécessité des pauses qui ne sont pas une façon de ralentir la pêche, même si c’est un effet induit, mais qui sont un élément d’animation à part entière ! Les lipless jerkbaits, eux, même s’ils ont en commun avec leur cousin cette nécessité d’être animés, jouent dans un autre registre. Plus gros, plus lourds, ils nécessitent un matériel assez spécifique et favorisent généralement la qualité à la quantité. Véritable étendard de la catégorie, le Buster Jerk a enthousiasmé toute une génération de pêcheurs de brochet et fait encore les beaux jours de certains !

Les jerkminnows sont très faciles d’utilisation et restent des leurres incontournables.
Crédit photo : Arnaud Brière

De droite à gauche

Dans tous les cas, ces jerks s’animent avec un twitchin modéré qui lui imprime une nage allant de droite à gauche de sa ligne de course. Pour augmenter l’amplitude de ce « slide », on peut aller jusqu’à effectuer un balayage latéral de la canne. On parle alors de jerking. Dans ce rythme, les pauses sont également indispensables. Elles finalisent la séquence d’attaque du prédateur. À vous de trouver le bon rythme du jour entre vitesse d’animation, fréquence et longueur des pauses. Tout le secret réside dans l’alternance de ces séquences. Tous les soirs lors du débriefing avec mon équipe de guides, j’entends parler de la recette magique du jour : « Aujourd’hui c’était animation rapide avec de courtes pauses », ou « Il fallait faire des pauses de plusieurs secondes ! » Le blocage du leurre par un gros poisson lors de ce temps mort est toujours un moment magique ! Pour que cette approche soit un succès, je vous donnerai deux conseils. D’abord, il faut ferrer fort. Vitesse, puissance et amplitude doivent sanctionner la touche. Et plus le poisson est gros, plus cela sera vrai ! Une canne à jerk ne doit pas être sélectionnée en fonction d’un grammage ou d’une idée préconçue, mais en fonction de votre gabarit. Enfin, le blank doit posséder une grosse conicité qui donnera beaucoup de puissance dans cette action finale.

2 Le cranking shad : la technique passe-partout

Les shads sont des leurres magiques et archi-polyvalents. Ils imitent toutes les tailles et sont aujourd’hui utilisés dans un nombre incalculable de techniques. Il n’y a qu’à se positionner auprès d’une caisse de magasin d’articles de pêche un jour de porte ouverte et observer ce qui se passe dans les paniers pour comprendre la place qu’ils ont pris dans l’univers des pêcheurs aux leurres.

En optant pour un shad afin de réaliser cette prospection d’ouverture, vous limiterez les erreurs de choix. Là où un leurre dur peut « repousser » certains poissons par excès de stimulation, le shad jouera la carte de la douceur et des vibrations plus discrètes. En mixant vitesse de prospection et signaux discrets, le cranking shad réunit le meilleur des deux mondes, tout en offrant des variations d’animation sans fin. Nous ne parlons pas ici des prospections spécifiques avec de très gros leurres souples, mais plutôt d’un lancer-ramener linéaire, dans la couche d’eau, avec des shads dont la taille est comprise entre 10 et 16 cm. Armés de têtes plombées et éventuellement de triples ventraux, ils pourront tout faire ! Je m’explique. Utilisé comme un crankbait pur et dur, un shad peut être ramené de façon continue en pleine eau. En avançant régulièrement, il vous permettra de battre du terrain et de trouver régulièrement un poisson ou une zone active (sur laquelle il sera peut-être prolifique de sortir un jerk !). Mais en ne changeant ni de canne ni de leurre, vous pourrez également « gratter le fond », faire une pêche en traction en dérive, skipper sous une frondaison, vous lancer dans une série de récupérations très rapides afin de passer en mode réaction, ou encore tracter votre leurre doucement sur le fond dans un « style vertical ».

Là où un leurre dur peut « repousser » certains poissons par excès de stimulation, le shad jouera la carte de la douceur et des vibrations plus discrètes
Crédit photo : Arnaud Brière

Une vraie polyvalence

Peu de leurres offrent une telle polyvalence et permettent de s’adapter à tel ou tel poste en changeant juste de manière d’opérer. Cette approche a l’avantage de mettre en œuvre un matériel relativement léger qui sera confortable à utiliser et vous permettra de prendre un maximum de plaisir avec tous les poissons. Toutes les espèces y sont sensibles et, avec un shad récupéré entre deux eaux, vous tomberez régulièrement sur un joli sandre ou un silure en maraude. Deux éléments sont importants à prendre en compte. Votre tête plombée tout d’abord, dont la forme mais surtout le grammage modifieront radicalement la présentation de votre leurre. Une tête plombée lourde accentuera la parabole de la course de votre leurre et le fera donc plonger davantage. Mais elle permettra aussi de pêcher beaucoup plus vite. Ces dernières seront donc adaptées aux zones profondes ou aux pêches vraiment orientées powerfishing. Les têtes plus light (disons entre 7 et 12 g) favoriseront les pêches « à gratter » et seront plus efficaces dans les zones encombrées. Dans les deux cas, les formes de votre shad influeront elles aussi sur la nage de votre leurre. Un gros paddle « porte » davantage le leurre et limite sa vitesse d’immersion.

Ratio du moulinet

Le second paramètre à prendre en compte est le ratio de votre moulinet. Un ratio faible (moins de 6) vous facilitera la vie s’il faut pêcher lentement (en cranking près du fond par exemple). Les ratios plus élevés permettent la prospection rapide et sont plus confortables lors des pêches avec animation. Au-delà de la technique, je trouve que le ratio doit aussi correspondre au pêcheur. Certains ont plus de flegme que d’autres… Personnellement, j’ai plus de mal à ralentir qu’à accélérer. J’en connais d’autres qui s’endorment presque en moulinant, et ils sont parfois les plus redoutables! Si vous optez pour les triples ventraux, préparez vos leurres avant d’être au bord de l’eau. Cela vous fera gagner beaucoup de temps. Pensez à prendre un petit tube de Cyano pour réparer les leurres endommagés ou les fixer à la tête plombée. Enfin, prévoyez quelques coloris variés pour répondre à toutes les situations.

3 Le spinnerbait : pour se simplifier la vie

Apparu il y a 20 ans sur le marché français et largement démocratisé depuis, le spinnerbait s’est imposé comme un leurre de premier ordre dans nos eaux pour la pêche du brochet.

Les palettes tournantes ont cette force d’attraction sur les brochets que l’on connaît bien, et le spinnerbait ajoute à cette efficacité quelques atouts supplémentaires. La jupe donne du volume au leurre, et sa forme lui confère une capacité exceptionnelle à passer dans les endroits encombrés. Bois morts, roseaux et nénuphars sont autant de postes marqués pour le brochet dans lesquels il n’est pas facile de s’aventurer avec des triples. Avec un spinner pas de soucis, ça passe et ça pêche. Quand on sait qu’un poisson embusqué se sentant davantage en sécurité est plus enclin à se saisir d’un leurre, la prospection de ces zones est un excellent choix.

Feuilles de saule

Pour ces pêches agiles, je préfère les modèles à feuilles de saule (Willow), plus agiles et plus rapides. Les références en tungstène sont idéales, car l’élasticité de ce métal évite la déformation du leurre (et donc son équilibre lors de la nage) même après de nombreuses captures. Les modèles à palette « colorado » de formes rondes sont à réserver davantage à la pêche en pleine eau pour des prospections beaucoup plus larges. Ces palettes qui tournent loin de leur axe émettent de fortes vibrations et tirent beaucoup plus sur la canne. Au-delà de la pêche dans les postes encombrées, le spinner est également un formidable outil pour les prospections rapides. Il vous permettra de pêcher une berge avec méthode et efficacité. Personnellement, j’aime bien les modèles relativement lourds (14 ou 21 grammes) afin de pêcher assez vite pour provoquer davantage de touches « réaction ». Il m’arrive fréquemment de rajouter un sinker devant le spinner afin de pouvoir encore augmenter la cadence sans que celui-ci « décroche » en s’approchant trop près de la surface. À l’inverse, les jours où les poissons semblent boudeurs, une récupération très lente au ras du fond permet de déclencher des touches.

Pour optimiser l’efficacité de votre spinner, les trailers sont indispensables.
Crédit photo : Arnaud Brière

Un seul hameçon simple

Le spinnerbait n’est équipé que d’un hameçon simple situé dans le même plan que celui des deux axes de l’armature. Il faut donc ferrer fort pour éviter trop de « ratés ». Les trailers hooks (hameçons chance) limitent ce désagrément, mais ils enlèvent une bonne partie de l’aspect passe-partout du leurre. Je les évite personnellement, car je trouve qu’ils entravent souvent la bonne rotation de la palette principale. Pour optimiser l’efficacité de votre spinner, les trailers sont indispensables. Ce sont des leurres souples que l’on vient enfiler sur la hampe de l’hameçon. Ils augmentent la taille de la bouchée et ajoutent des signaux supplémentaires. Toutes les formes et les fantaisies sont permises : shad, finesse, double queue, écrevisse, etc. Concernant les coloris, je parie souvent sur le bleu et le rose quand il fait beau. Je sors davantage de blanc et de chartreuse lorsque la météo est moins clémente. J’avais appris il y a longtemps un adage qui disait : « Soleil palette dorée, ciel couvert palette argentée. » Avec le temps, je trouve que c’est plutôt l’inverse. Bref, si vous ne voulez pas vous « prendre la tête » et assurer le coup, le spinnerbait fait partie des choix tout indiqués…

4 Le spintail : l'arme anti-bredouille

Arrivé comme un ovni sur le marché des leurres il y a quelques années, le spintail n’en finit plus de faire des adeptes. Ce petit morceau de plomb en forme de poisson et muni en queue d’une palette est un sacré sauve-bredouille. Deraku (Illex), Gomoku Blade (Storm) ou Pulse Spintail (Berkley) sont de bons exemples parmi d’autres de cette famille.

Si, à première vue, il n’a pas le look d’un tueur, il cache bien son jeu car, s’il semble destiné aux petits poissons, il sait aussi très bien leurrer les gros. Sans doute conçu pour les perches ou les bass, le spintail intéresse tous les carnassiers. Les silures en raffolent, les sandres ne le dédaignent pas et les brochets lui font systématiquement un sort.

Grosses vibrations

Je pense que sa grande attractivité tient en deux points: de puissantes vibrations, émises par un tout petit leurre qui n’inquiète pas les prédateurs. En effet, on est en plein dans l’effet downsizing. Dans les zones pêchées régulièrement, les carnassiers se méfient des gros leurres qu’ils voient passer dans tous les sens. Les tout petits leurres suscitent beaucoup moins de méfiance et subissent des attaques en règle. Comme ils sont denses, ils se lancent loin et la palette arrière émet les vibrations nécessaires à son repérage et au lancement de la séquence d’attaque. Personnellement, je préfère les modèles assez lourds dont le poids oscille entre 15 et 20 grammes. Dans les eaux de fin de printemps qui commencent à bien se réchauffer, il peut être utilisé en pleine eau. Les poissons interceptent leurs proies dans toutes les couches d’eau, et il n’est pas impératif de pêcher près du fond. Les brochets sont opportunistes et, à cette saison, ils se nourrissent de tout ce qui passe. Loin de ne cibler que les gros cyprinidés, les petits gardons et autres petites perches paient aussi un lourd tribut à la gloutonnerie de printemps.

Avec un bas de ligne en titane votre spintail sera plus libre de ses mouvements.
Crédit photo : Arnaud Brière

Touche en phase de descente

Je ne compte plus les gros « brocs » pris au spintail et j’en connais quelques-uns qui le pêchent spécifiquement avec ce leurre ! Si d’aventure vous deviez toucher d’autres espèces ce jour-là, vous ne m’en tiendriez pas rigueur j’espère. L’animation n’est pas très difficile. Il est tout à fait possible d’opérer une récupération continue en pleine eau, entrecoupée de courtes pauses pour saccader la nage. Mais j’ai remarqué que le plus grand nombre de touches avaient lieu lors de la phase de descente. Je préfère ainsi les modèles munis d’une palette ronde qui freine la phase de relâché et augmente ainsi le temps de descente. Si par hasard, votre ouverture a lieu lors d’un jour froid et maussade et que les poissons restent cantonnés près du fond, n’hésitez pas à faire faire des petits bonds à votre leurre à proximité immédiate de celui-ci. Bien souvent, comme pour les lames, le secret réside dans des animations minimalistes. Le leurre ne doit pas traverser la couche d’eau, et les tirées doivent être courtes. Dès que l’on sent dans la canne la palette se mettre en action, il faut cesser la traction et reprendre le contact avec le fond. Comme le spintail est un leurre très dense, il en résulte une nage assez erratique, très agressive. Un petit conseil pour finir. Comme ce leurre est souvent destiné aux perches, il est armé avec un triple un peu léger pour le brochet. Changez donc celui-ci pour un modèle plus fort de fer, et une ou deux tailles au-dessus. Vu leur encombrement (cinq spintails tiennent dans une boîte d’allumette), il serait dommage de ne pas les prendre lors de votre retour au bord de l’eau.

5 Osez le crankbait

Véritable institution aux États-Unis où ils sont utilisés par des millions de pêcheurs, les crankbaits sont finalement assez délaissés en France. Extrêmement simples à utiliser, ils sont loin d’être le simple apanage du black-bass. Comme dit une célèbre pub US : « Lancez-le et le poisson vous le ramènera ! »

Les « cranks » sont les armes de prospection ultimes. Leur conception les rend faciles à lancer, et ils émettent beaucoup de vibrations pour alerter rapidement les poissons actifs du secteur. Ils sont à la base de la théorie du powerfishing, qui consiste à battre du terrain en pêchant vite afin de trouver les poissons en activité. Les cranks sont de deux ordres. Ceux que tout le monde a en tête, les modèles à bavettes qui leur donnent une profondeur de nage spécifique, et les lipless crankbaits, connus sous le nom de lipless ou vibration. Dans les deux cas, l’action de pêche est la même. Lancer et ramener… avec une ou deux subtilités tout de même.

À toute vitesse

Les lipless s’attachent par le dos et coulent vite. C’est votre vitesse de récupération et l’angle de la canne avec la surface qui décideront de la profondeur de nage. Les vitesses de récupération élevées provoquent de franches touches « réaction ». Les courtes pauses (moins d’une seconde) cassent la nage et font plonger le lipless, décidant sans coup férir un poisson suiveur. Beaucoup de pêcheurs pensent qu’un leurre ramené à pleine vitesse sera trop rapide pour être intercepté par un carnassier. C’est faire bien peu de cas de la célérité de nos prédateurs… Le brochet est l’être vivant qui a la plus grosse accélération du règne animal. Bien souvent, la réussite du jour dépendra de la vitesse de votre cranking. Les cranks à bavette, eux, ont une profondeur de nage bien définie. C’est la longueur de cette bavette qui en décidera. Plus elle sera longue et plus votre leurre évoluera profondément. Les bavettes courtes (moins de 2 mètres de profondeur) autorisent des récupérations relativement rapides, là où les grands plongeurs devront être ramenés plus lentement. Les cranks sont de véritables machines à pêcher, et ils décident tous les poissons. Il n’est pas rare de toucher plusieurs espèces lors d’une même dérive le long d’une berge. Brochets, sandres, perches, chevesnes, tout le monde en pince pour cette petite boule, et les interceptions provoquent des touches vraiment sympas !

La boîte d’Arnaud Brière est bien remplie, rien ne manque !
Crédit photo : Arnaud Brière

Bas de ligne en titane

Il faudra quand même préparer un petit ensemble assez spécifique. La théorie veut que l’on pêche en Nylon avec des cannes « molles » (en fibre) afin d’absorber les vibrations et de laisser le poisson se retourner pour se piquer. Cette approche est très vraie aux États-Unis, où l’on pêche exclusivement le black-bass. Avec une approche plus orientée « broc », vous pourrez conserver votre tresse à condition qu’elle ne soit pas trop grosse. De même, le bas de ligne en fluoro 80/100 sera un frein à la descente de votre leurre, surtout si vous utilisez des grands plongeurs, et sera avantageusement troqué contre un bas de ligne en titane, beaucoup plus fin. Ces leurres tirent beaucoup sur la canne, et les ensembles casting sont plus que jamais conseillés. Si vous n’avez pas trop de leurres de cette catégorie dans votre boîte et que vous vous décidez à essayer, voici quelques références incontournables qui font la différence. Pour les cranks à bavette: Rapala Dives-TO (DT4, 6 et 10 pour les zones peu profondes et DT 16 ou 20 pour aller au-delà de 4 mètres); B-Switcher 3.0 et 4.0 (Zipbaits, une référence) ; BX-Brat (Rapala) ; et enfin Lucky Craft série CB. Pour les vibrations : Lucky Craft LVR D10 ou Bill Lewis Rat-L-Trap.

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Magazine n°133 - Mai & juin 2023

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