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Ouverture pêche du brochet : quel meilleur leurre choisir ? Les réponses d'Arnaud Brière !

Matériel, leurres, techniques, spots et approches, nos articles essaient toujours de balayer tout le champ des possibles quant à la pêche du brochet. Mais c’est la remarque d’un lecteur qui m’a interpellé : « C’est bien joli de nous parler de la canne qui va bien, des jerkbaits ou des bonnes couleurs, mais moi, quand j’arrive au bord de l’eau, la première question que je me pose, c’est: quoi mettre au bout de la ligne ! ».

Pan ! J’aurais peut-être dû commencer par-là ! Comment choisir le bon leurre lorsque l’on démarre la journée, ou en tout cas comment raisonner pour « trouver » la pêche le plus vite possible en fonction de ses envies. Certains commencent la journée avec leur leurre fétiche, d’autres avec le dernier leurre avec lequel ils ont pris un poisson, d’autres avec le leurre dont j’ai parlé dans le dernier numéro de BSM. C’est une façon de faire, mais elle n’est pas toujours optimum. En effet, certains critères importants entrent en jeu et en procédant avec un minimum d’analyse et de logique, on peut gagner du temps et rapidement optimiser sa pêche. Si vous êtes à court d’idées quand vous démarrez votre partie de pêche et que trouver le bon truc est une « prise de tête », ces lignes sont pour vous ! Je souligne que nous avons parlé des coloris fin 2023, et je passerai sous silence ce paramètre afin de nous concentrer sur la catégorie des leurres à mettre en œuvre.

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
Selon Arnaud, les jerkbaits sont incontournables pour des pêches imitatives mais aussi incitatives.
Crédit photo : Arnaud Brière

Prendre en compte la topographie

Avant toute chose, le choix de votre leurre doit être guidé par la topographie du spot sur lequel vous êtes. Voilà la première règle absolue qu’il ne faut jamais oublier. On ne pêche pas le tombant d’un lac alpin comme une queue d’étang recouverte de nénuphars ! C’est donc la profondeur du spot et/ ou celle à laquelle se trouvent les poissons et son encombrement qui vous donneront les premières indications. Cette donnée est absolument fondamentale et sera toujours le point de départ de votre réflexion. Quelle est la topographie du secteur ? Est-ce encombré ou non ? Où se trouvent les poissons dans ce biotope ? Sont-ils dans les bois morts ? Dans les potamots ? Sous les boules de vifs ? Entre deux eaux ? Posés sur le fond ? C’est en répondant à ces questions que vous pourrez commencer votre analyse. Cela implique qu’il faut observer le poste, à l’œil nu ou au sondeur, et en déduire les bonnes informations. Si on connaît l’endroit, c’est toujours plus simple. Il faut également connaître le comportement des brochets en fonction des saisons et des biotopes. Dans les zones encombrées, il n’est pas question de passer avec un leurre armé de deux triples. Si vous devez « rentrer » dans des bois morts, il n’y a que peu de solutions. Un montage texan ou un rubber jig seront les plus adaptés. Un spinner, assez passe-partout, pourra également faire l’affaire, pour peu que ce ne soit pas trop dense. Dans les secteurs où la surface est noyée dans les nénuphars ou d’autres herbiers, alors ce sera frog, leurre de surface, texan ou carolina. S’il y a du vent, un spinner sera le choix judicieux, à plus forte raison s’il y a de la surface à couvrir ou que vous ne connaissez pas la zone.

En pleine eau, le choix devient beaucoup plus vaste et la profondeur sera votre premier facteur déterminant. Là encore, il faut être logique, et dans un mètre d’eau, il est peu profitable de sortir un Divinator de 55 g ou un crank deep runner… La profondeur de nage devra être à l’avenant. Dans les eaux plus profondes, plusieurs couches d’eau pourront être prospectées. Il est possible de passer sous la surface s’il semble y avoir de l’activité à proximité, mais il est aussi possible de passer entre deux eaux. Il ne faut jamais perdre de vue que le brochet est un poisson qui n’hésite pas à traverser la couche d’eau et qu’il n’est pas toujours nécessaire (voire efficace) de passer à son niveau. Dans tous les cas, votre leurre sera bien plus efficace s’il passe au-dessus plutôt qu’en dessous.

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
L’agressivité peut aussi être stimulée par la vitesse qui engendre une touche de réaction. Comme avec de gros shads, ramenés en cranking rapide.
Crédit photo : Arnaud Brière

Quelle est votre stratégie ?

Dans tous les cas, c’est votre stratégie qui va ensuite déterminer le leurre que vous allez sortir de vote boite. Cette stratégie peut varier d’un pêcheur à l’autre en fonction des buts recherchés. Si vous cherchez à déclencher un maximum de touches et que vous n’êtes pas regardant sur la taille moyenne, vous n’aurez évidemment pas la même approche que si vous cherchez un spécimen, quitte à prendre deux touches par jour… Dans le premier cas, la meilleure méthode consiste sans doute à essayer d’identifier le poisson fourrage présent en nombre dans votre milieu. Pour cela, l’observation, la connaissance du secteur et le sondeur seront vos meilleurs alliés. Tous les leurres de la famille des cranckbaits seront indiqués si vous devez prospecter et couvrir du terrain. Ces leurres vous permettront de trouver des poissons actifs sans pêcher un poste précis. Je les choisis en général sur des zones que je connais peu. Ils me permettent de gagner du temps en sondant une grande surface, ce qui me permet de me faire une idée générale de la configuration du plan d’eau. De plus, j’aime cette technique très active qui « ramasse » un peu tout ce qui passe. C’est un peu la loterie et on ne sait jamais ce que la touche apportera. Les leurres à bavette sont très prenants et permettent de sélectionner une profondeur de nage précise. En venant taper sur le fond sableux, ils lèveront des sédiments très attractifs alors que la bavette fera office de déflecteur si le leurre rencontre un obstacle. Parfait donc pour prospecter une grande zone assez peu profonde (disons moins de 5 mètres) au fond sableux par exemple, ou une digue ou les alentours des piles d’un pont. Les lipless crankbaits sont les rois de la touche réaction. Ramenés vite, ils sont capables de « déclencher » n’importe quel poisson. Je les utilise en pleine eau ou quand il faut pêcher très vite sur une bordure (Seine en début de crue par exemple). Ils passent aussi assez bien dans les herbiers. Enfin, notre versatile spinnerbait, qui sait décidément tout faire, peut aussi jouer les explorateurs aussi bien dans une grande masse d’eau que sur une bordure encombrée de bois morts ou de roseaux. Tous ces leurres de prospection rapide sont donc des choix de premier ordre si vous ne savez pas trop où vous allez. Sans pattern établi, ils vous donneront une bonne température de ce qui se passe dans l’eau et vous permettront d’envisager une stratégie plus « ciblée » par la suite.

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
Arnaud ressort toujours un jerk en cas de gros coup de vent qui brasse l’eau en été.
Crédit photo : Arnaud Brière

Traquez les spécimens

Si vous êtes à la recherche d’un gros poisson, alors il est fort possible que vous ayez une canne puissante permettant de propulser des gros leurres. Gros swimbaits, gros leurres souples ou Miuras Mouse, les grosses bouchées sélectionnent et ciblent en priorité les gros poissons. Certains pêcheurs sont maniaques (psychorigides, passionnés) et ne pêchent qu’avec un leurre en faisant juste varier les coloris et les profondeurs de nage, persuadés qu’ils ont le leurre qui leur permettra de trouver le Graal. C’est un parti pris, mais à mon sens, il y a toujours une optimisation possible et ce qui cartonne le samedi ne sera peut-être pas au top le mardi… Je le vois très souvent en guidage brochet avec des pêcheurs qui arrivent sûrs de leur pattern. Comme ils ont pris quelques gros avec leur leurre fétiche depuis le début de l’année, ils ne le lâchent plus et sont absolument persuadés de sa supériorité partout à tout instant. C’est un abus de confiance caractérisé à mon avis. Il est toujours possible d’optimiser. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas possible qu’un unique leurre cartonne pendant huit jours de suite sur un même secteur ! La quête exclusive d’un spécimen va donc vous orienter de façon précise vers des leurres spécifiques qui sélectionneront les poissons et seront capables de déclencher un très gros. Évidemment, un petit leurre sera toujours capable de « prendre » un 120 plus, mais ce sera exceptionnel, et pour obtenir une certaine régularité avec ces poissons, il faudra pêcher gros. Les gros swimbaits sont tout indiqués pour cela. Ils sont prenants un peu toute l’année, et vous ferez évoluer les profondeurs de nage avec des sinkers en fonction des spots où vous vous trouvez. Je leur préfère en général les « souris » (Miuras Mouses et Mustaches Rigs) que je trouve plus versatiles et plus régulières. La possibilité de changer facilement et rapidement de trailers est un avantage incontestable. J’utilise des curltails ou des double-queues dans la plupart des situations, mais je visse un très gros shad quand il y a beaucoup de vent et qu’il devient avéré que ça « mange vraiment gros ». Enfin, les gros leurres souples sont la troisième possibilité dans la famille des vrais bigbaits. Vous choisirez un montage screw rig quand il faut les passer sur un plateau au-dessus des herbiers, mais vous préférerez un montage 360° (tête plombée et triple ventral) quand il faudra pêcher un tombant pour tenter un poisson repéré à la sonde live. Vous l’aurez compris, si vos envies se portent sur les gros brochets et que vous êtes prêts à pêcher pour moins de touches, les choix seront plus restreints !

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
Les souris sont un must si vous cherchez spécifiquement les très gros brochets.
Crédit photo : Arnaud Brière

Par mimétisme

Une autre philosophie, qui dépend de l’état d’esprit du pêcheur, sera de choisir entre des approches agressives ou mimétiques. Je m’explique. Les brochets attaquent un leurre car ils sont en train de se nourrir et la bouchée qu’on leur présente leur convient, dans le sens où elle ressemble à ce qu’ils mangent lors de cette phase alimentaire. Comme nous le disions plus haut, il faut alors être capable d’identifier cette nourriture « cible ». Ce n’est pas toujours évident et à certaines occasions, il faut tâtonner pour trouver le bon truc. Mais, à l’inverse, c’est aussi parfois très facile à déterminer… Si vous voyez des chasses dans du tout petit fourrage, vous aurez une idée de la taille de leurre à mettre… Si vos premiers poissons recrachent des petites perches dans le bateau, il est fort possible qu’ils soient focalisés sur ces bancs compacts de petites zébrées de 10 cm. Si les gardons sont en pleine fraie et que vous les voyez « danser » sur une bordure, n’allez pas mettre un gros swim FT… Si vous voyez des gros poissons blancs gober en surface, essayer donc un jerk flottant avec de longues pauses pour le laisser remonter… Nous avons en Irlande une période comme cela (au mois de mai) où les truites et les gros gardons mangent les mouches de mai à la surface. Si les brochets sont « derrière », alors la pêche passera exclusivement par des leurres flottants qui imiteront des poissons gobeurs, lors de la pause, en remontant vers la surface. Un autre exemple me ramène quelques années en arrière où une reproduction exceptionnelle avait littéralement rempli mon secteur de petits brochets. Au 10e poisson pris de 35/40 cm, il avait été assez facile de déduire ce que mangeaient les brochets maillés du coin et de mettre les leurres adaptés (sur ce coup-là, le leurre en lui-même n’avait pas beaucoup d’importance, il fallait juste sortir un coloris « Pike » !).

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
Les coloris naturels sont parfaits pour imiter les proies du moment, si c’est votre stratégie.
Crédit photo : Arnaud Brière

Ou agressivité

Diamétralement à l’opposé, il est possible de choisir une voie complètement différente et de jouer sur l’agressivité des poissons. J’ai ma petite théorie personnelle qui affirme que 75 % des poissons ne sont jamais pris et que nous ne prenons que les sujets agressifs. Les bagarreurs en somme, ceux qui sortent de leur voiture quand ils se font klaxonner… Ceux-là sont prenables, même s’ils ne sont pas très actifs. Le brochet fonctionne avec ses sens vibratoires et visuels en priorité, et s’il est stimulé de manière très agressive, il peut réagir (peut-être un peu malgré lui…) pour venir sanctionner un leurre trop dérangeant. On retrouve cette agressivité dans la défense d’un territoire. Avec cette approche, le choix des leurres sera à l’avenant et on sélectionnera des leurres très agressifs en matière de nage et de coloris. Les jerkbaits à billes en sont le parfait exemple. Ils ont une action qui heurte l’eau et provoque de très fortes vibrations. L’agressivité peut aussi être stimulée par la vitesse qui engendre une touche de réaction. Je pense aux lipless crankbait par exemple ou même aux shads, ramenés en cranking très rapide. J’espère que vous commencez à y voir un peu plus clair, parce que ce n’est pas tout à fait terminé…

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
Pour lancer loin ou faire éclater une boule de blanc qui va déclencher une attaque, Arnaud utilise souvent une ondulante.
Crédit photo : Arnaud Brière

Une question de saison

Un des derniers paramètres à prendre en compte, et pas de moindres, est la saisonnalité. L’expérience vous donnera vite des classes de leurres qui fonctionnent mieux d’une saison à l’autre et conséquemment d’une météo à l’autre. La température de l’eau découle directement d’une période de l’année. Elles sont évidemment plus froides en hiver qu’au début de printemps puis qu’en plein été. Cette température influe directement sur les postes fréquentés par les poissons (brochets et proies) et sur leurs comportements. Dans les eaux froides, les poissons ont une activité réduite. Vous opterez donc pour des leurres plus gros et des pêches plus lentes. Les brochets sont alors assez opportunistes et prennent facilement ce qui est rentable et passe à portée. Dans les eaux chaudes les poissons se déplacent davantage. Ils ne craignent pas de courir après une proie et se permettent d’être plus sélectifs. J’ai ma propre saisonnalité dans les leurres. À titre d’exemple, j’aime les jerks en début de saison. Je n’hésite pas à passer de gros leurres souples sur les plateaux d’herbiers quand les brêmes les envahissent en mai. J’ai un faible pour les Mustaches rig à l’automne. J’ai toujours une ondulante pour casser une boule de blanc lors des regroupements de poissons blancs dans les fosses aux premiers froids. Je ressors toujours un jerk en cas de gros coup de vent qui brasse l’eau en été, etc. Une fois que votre leurre est sélectionné, il faudra affiner avec les coloris. Je vous renvoie à l’article qui traite de ce sujet, mais on retrouve le même type de logique.

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
Dans les eaux froides, les poissons ont une activité réduite. Vous opterez donc pour des leurres plus gros et des pêches plus lentes.
Crédit photo : Arnaud Brière

Du bord ou en bateau

Enfin, je finirais sans oublier que le choix du leurre s’effectue aussi en fonction de votre position par rapport à l’eau. Tout le monde ne pêche pas en bateau, et une pêche du bord peut influencer les choix. En effet, ceux qui opèrent depuis la rive peuvent mettre un filtre à tout ce que nous avons évoqué ci-dessus. En effet, il est souvent beaucoup plus simple de décrocher un leurre en bateau que de la rive. Les choix s’orienteront donc plus naturellement sur des leurres qui « passent » mieux ou qui sont moins chers. Il fait toujours moins mal de perdre un leurre souple et une tête plombée qu’un swimbait à 50 €… Dans le même esprit, certains postes facilement accessibles en bateau ne le sont pas forcément du bord. Si c’est une question de distance, le choix du leurre sera alors orienté vers un aérodynamisme qui permettra de lancer beaucoup plus loin. J’ai le souvenir, il y a longtemps, d’une base de loisir que nous pêchions du bord. Un haut-fond avec des herbiers alléchants se trouvait à 60 mètres du bord. Ce haut-fond tenait les poissons la plupart du temps, et passer son leurre dedans était souvent signe de succès. Je l’aurais bien sûr pêché au jerk ou au swimbait si j’avais été en bateau. Mais il était proprement impossible de l’atteindre avec ce type de leurre. C’est en rangeant ma canne casting et en sortant une spinning de 2,70 m avec une ondulante bien dense que j’ai trouvé la solution. Encore une fois, c’est la topologie et le terrain qui ont imposé le matos et en aucun cas mes envies ou le prétendu leurre du moment…

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
Le crank est une valeur sûre pour le power fishing qui va vous permettre de couvrir du terrain.
Crédit photo : Arnaud Brière

En conclusion

Vous l’aurez compris, il n’y a pas de recette miracle. Mais il y a quand même des voies moins détournées que d’autres. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si certains « prennent » beaucoup, souvent là où d’autres ont moins de réussite. Vos envies et la topographie vous aideront à faire un premier choix, mais il restera toujours beaucoup de possibilités et il faudra faire des essais afin d’affiner et de trouver ce qui marche le mieux. La nature est bien faite car nous aimons tous changer de leurre au bout d’un moment. La subtilité tient souvent au fait de savoir tester un leurre suffisamment longtemps pour savoir qu’il marche sans s’entêter avec un leurre qui ne marche pas… Entre morphologie d’une zone de pêche et état d’esprit du pêcheur, il y a souvent une route qui fait prendre du poisson. À vous de jouer.

Ouverture pêche brochet : comment choisir le bon leurre
Les gros brochets nécessitent une stratégie particulière et donc une approche différente dans le choix des leurres.
Crédit photo : Arnaud Brière

Pression de pêche

Un petit mot quand même sur la pression de pêche. Selon le site où vous pêchez, la réaction des poissons sera immanquablement influencée par la pression de pêche qui s’exerce sur les lieux. Si vous avez la chance de débarquer sur un spot vierge qui n’a jamais été pêché, les poissons seront forcément moins tatillons qu’au Grand Large (secteur à brochet très connu du Rhône). Dans ces zones fortement sollicitées, il vous faudra sortir des sentiers battus pour ne pas présenter un leurre qui passe inlassablement dans l’eau toute la saison. Ces archis classiques sont connus et reconnus des poissons qui s’en méfient. Oubliez les leurres trop bruiteurs et n’hésitez pas à descendre en taille. Ou alors mettez du FT sur un leurre de 30 cm. Ou alors pêchez très vite. En bref, sortez des sentiers battus et ne faites pas comme les autres.

Les critères de sélection d’un leurre selon Arnaud :

  • Choisir son leurre en fonction de la topologie du lieu où vous ouvrez.
  • Choisissez votre mantra : déclencher des touches ou gros poissons seulement (par exemple).
  • Optez pour une voie agressive ou plus imitative.
  • Affinez avec les conditions météo puis les coloris.
  • Sortez l’épuisette...

 

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