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Pêche au coup sous la pluie, bien s'équiper et s'y préparer !

Sous-vêtements chauds, salopette et veste de pêche étanches sont de rigueur quand vient l’automne. Car il n’y a pas que le matériel et l’amorce à protéger de la pluie, le pêcheur a bien le droit, lui aussi, à quelques attentions !

Crédit photo Olivier Wimmer
Personne ne peut maîtriser les éléments et, même s’ils ne sont pas les plus agréables, l’envie et la passion sont le plus souvent trop fortes pour rester à la maison les jours de pluie. Et ce d’autant qu’en prenant quelques précautions, il est assez facile de rester soi-même bien au sec et de bien protéger son environnement immédiat sans difficultés.

De nos jours, pêcher sous la pluie sans être trempé de la tête aux pieds n’est pas une vue de l’esprit. Néanmoins, humidité et fraîcheur automnale, voire hivernale, font rarement bon ménage. Pour profiter au maximum d’une journée pluvieuse en restant au sec sans grelotter, il faut déjà sortir couvert. Au-delà des vêtements de base, qui se doivent d’être suffisamment chauds et confortables, une tenue imperméable est indispensable. Pantalon de pêche, veste et paire de bottes sont de rigueur. C’est la tenue adoptée par la majorité des pêcheurs au coup.

Le parapluie doit être orienté en fonction de la direction du vent et de la pluie mais sans jamais gêner les mouvements.
Crédit photo : Olivier Wimmer

Bien au chaud

Pantalon de pêche ou salopette, loin d’être des luxes, évitent en effet qu’à force de déboîter et emboîter, la canne mouille les vêtements. La salopette ou le pantalon à bretelles permettent de garder le bas des reins toujours au sec et au chaud. Dans le même esprit, privilégiez une veste 3/4 ou couvrant l’arrière-train afin de doubler cette protection. Elle devra évidemment être munie de l’incontournable capuche. Garder les pieds au sec est aussi indispensable. Le froid entre toujours par le bas. Chaussures étanches ou bottes confortables sont ici aussi de mise.

Bien protégé de la pluie, tout comme le sont son matériel et ses esches, Olivier peut se concentrer sans effort sur son action de pêche
Crédit photo : Olivier Wimmer

Parapluie ou pas

Le parapluie peut s’avérer utile. Certains s’en privent pour la gêne qu’il occasionne dans la gestuelle, d’autres ne peuvent s’en passer. J’ai fait partie des premiers… jusqu’à ce que j’apprenne à bien l’installer ! Un bon parapluie de pêche doit avoir une envergure permettant de protéger à la fois le pêcheur et une partie de son environnement direct. Bien orienté, il peut aussi abriter du vent. Quelques précautions sont à prendre pour éviter de malencontreux accidents.

En cas de vent violent, il faut arrimer le parapluie au sol. Si l’environnement le permet, une simple sardine plantée dans le sol et une cordelette reliée au sommet du parapluie feront l’affaire. Dans le cas contraire, il faut un lest suffisant (une bassine remplie d’eau, par exemple) pour le retenir. Préférez un modèle de parapluie équipé d’un œillet à son sommet.
Crédit photo : Olivier Wimmer

À la grande canne comme au moulinet, le parapluie ne doit entraver ni les lancers ni la mise à l’épuisette d’un poisson, canne à la verticale. Le pied de soutien doit donc être suffisamment long pour élever suffisamment la toile et être bien ancré. Comme le plus souvent, il est impossible d’enfoncer ce pied dans le sol, j’utilise un accessoire stable et sécurisant, un bras de soutien fixé directement sur un pied de mon siège. Dans l’idéal, ce bras doit présenter deux points d’ancrage et se trouver légèrement déporté par rapport à votre siège pour ne pas entraver les mouvements. Avec un parapluie de bonne envergure (2,50 m sont parfaits), on reste bien au sec. Tous possèdent aujourd’hui une partie orientable en fonction du vent. Certains présentent même sur l’avant un profil étudié pour favoriser les mouvements de canne, c’est parfait.

Grâce à ce type de bras, la nature du sol n’intervient plus pour immobiliser le pied du parapluie, parfaitement arrimé à la station. 
Crédit photo : Olivier Wimmer

Protéger les appâts

Après le pêcheur, il s’agit d’abriter les éléments craignant le plus l’humidité : l’amorce et les esches. On comprend bien que l’amorce, correctement mouillée, ne doit plus recevoir d’eau. Les esches très mobiles que sont les asticots, et plus encore les pinkies, profiteraient de la moindre humidité pour s’évader de leurs boîtes. Le parapluie principal n’est pas toujours suffisant pour protéger les contenus précieux des dessertes. On ne choisit ni l’orientation ni la violence d’une redoutable conjonction pluie et vent.

Attention avec les pinkies, rois de l’évasion. Ces boîtes à esches, équipées de couvercles spécifiques, viendront à bout de toute tentative.
Crédit photo : Olivier Wimmer

Dessertes avec store

Une protection supplémentaire est souvent utile. Certaines dessertes sont équipées de stores imperméables et rabattables (qui protègent également du soleil d’été) très pratiques. Il est également possible d’installer un mini-parapluie au-dessus de la desserte dont il épouse les contours. Pour une protection totale, certains pêcheurs n’hésitent pas en utiliser deux. Par rapport au store, l’avantage de ce système est son envergure et la possibilité d’orienter le parapluie.

Les casiers de lignes ainsi que les rangements de bas de lignes sont sensibles à l’humidité et doivent être protégés de manière absolue.
Crédit photo : Olivier Wimmer

Sur les tablettes, les esches ont intérêt à être stockées dans des boîtes munies de couvercles anti-fuite. Grâce aux rebords aménagés, les gouttes de pluie ne peuvent atteindre les parois internes, prévenant toute évasion.

Les couvercles à seau étanches évitent de se retrouver par mégarde avec toute son amorce surmouillée et devenue totalement inutilisable. 
Crédit photo : Olivier Wimmer

L'amorce

Concernant l’amorce, on peut utiliser un contenant muni d’un couvercle imperméable. Pour les petites quantités, un bac EVA rectangulaire ou circulaire est suffisant. Pour les volumes plus importants, il existe des couvercles de seau étanches, pourvus d’une fermeture Éclair au travers de laquelle il est facile de glisser sa main pour prélever la dose d’amorce nécessaire. Par temps de pluie, il est également important de se sécher les mains régulièrement. Prévoir un chiffon donc ou une serviette-éponge. À force de déboîtement et d’emboîtement, il arrive que l’élément mâle aille se loger trop profondément et reste collé dans l’élément femelle. Rien de pire en effet qu’un emmanchement qui se coince.

Disposer d’un petit chiffon ou d’un tissuéponge pour s’essuyer les mains est utile par tout temps, mais plus encore quand il pleut, pour éviter les collages d’éléments de canne. 
Crédit photo : Olivier Wimmer

Laisser sécher

Au retour d’une sortie sous la pluie, il convient de tout faire sécher : cannes, parapluie, bagagerie, etc. Une humidité résiduelle dans un de vos casiers de lignes peut entraîner à terme la corrosion des plombs et des hameçons, par exemple. Les cendrées blanchissent, le nylon va être rongé petit à petit, menaçant de céder au moindre déplacement de ces plombs ou sur un simple ferrage anodin. Pas agréable !

Un sol trempé par la pluie n’est pas accueillant pour le matériel. L’entreposer sur une large bâche permet qu’il ne soit pas en contact direct. Cette bâche pourra aussi servir à recouvrir et protéger le matériel non utilisé et regroupé.
Crédit photo : Olivier Wimmer

Mieux vaut donc protéger de manière très stricte les casiers de lignes et, personnellement, un sac étanche leur est dédié pour pouvoir les avoir toujours près de moi au cas où… Ce qui ne m’empêche pas, de retour à domicile d’ouvrir chacun d’entre eux pour laisser parfaitement sécher l’intérieur. Il serait dommage de gâcher tant d’heures de montage acharné !

Quand une passion vous tient… Ce ne sont pas quelques gouttes qui pourraient empêcher Olivier de filer au bord de l’eau dès qu’une occasion se présente. 
Crédit photo : Olivier Wimmer

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