Du côté de Saint-Laurent-du-Var

Passionné depuis sa plus jeune enfance, Erick Hubert a passé de nombreuses années à pêcher en mer, en lac et en rivière. Né à Nice, il a découvert cet environnement marin à la fois riche et curieux, qui lui a donné l’envie et l’engouement d’en apprendre encore plus sur cette faune halieutique qui le passionne temps. Véritable expert dans toutes les techniques de pêche qu’il pratique, Erick vous accueille sur son bateau au port de Saint-Laurent-du-Var, afin de vous faire découvrir la pêche en toute simplicité. Que vous soyez débutants ou confirmés, les sensations et émotions sont au rendez-vous, c’est garanti. D’une sympathie et d’une humeur débordante, et véritable pédagogue dans sa façon d’enseigner, ce guide de pêche moderne vous fait découvrir la côte dans un cadre idyllique, afin de passer des moments de partage et de joie inoubliables.

L’équipement à bord

Erick dispose d’une coque open taillée pour la pêche, et bien agencée, de façon à conserver une aisance de circulation sur le pont. Reconnu pour ses qualités marines, son White Shark mesurant 6,10 m assure un passage en mer exemplaire, même dans une mer légèrement formée, ce qui offre une bonne sécurité à bord en navigation. Le placement des différents éléments sur le pont est également très bien pensé, afin d’optimiser au maximum la place à bord, et surtout de favoriser la stabilité du bateau. La répartition de l’ensemble des masses équilibre parfaitement la carène. Le bateau est motorisé par un Suzuki DF 175 qui permet de naviguer en souplesse grâce à son excellent couple. De plus, Erick étant spécialiste des pêches en traîne, ce moteur Suzuki ne consomme que très peu à bas régime. Le bateau est entièrement pensé pour la pêche, grâce ses équipements. On retrouve à l’avant un moteur électrique et des supports de cannes orientables à 360°, qui facilitent tout type de pêche. Sur l’arrière du bateau, des treuils électriques pour la technique de pêche au downrigger sont positionnés, ainsi qu’un vivier intégré pour conserver les petites prises vivantes à bord, et notamment les vifs. Sur la console est encastré un combiné sondeur GPS Garmin de dernière génération, qui lui permet de travailler avec précision sa bathymétrie, et de déceler les moindres échos de poissons dans les eaux profondes.

En zone de pêche côtière

Erick concentre principalement sa prospection sur les bases côtières, même s’il lui arrive parfois d’effectuer des pêches au large pour la recherche de gros poissons. Comme il nous l’explique, son secteur de prédilection étant déjà assez grand, il a suffisamment de quoi s’amuser sur la majorité des postes côtiers qu’il pêche. En sillonnant la côte entre Cannes et Monaco, il multiplie les différentes techniques de pêche en fonction des espèces qu’il recherche au fil des saisons. Sur les bases peu profondes moyennant les 35 à 45 m, il pratique la pêche en palangrotte à l’aide d’appâts naturels. Très ludique comme mode de pêche, il partage cette technique principalement avec les enfants et les familles qui veulent découvrir la pêche en mer. À l’aide de strouilles pour maintenir les poissons sur zone, il réalise de très belles pêches de sparidés, et principalement de grosses tanudes « daurades grises » et daurades royales. Il organise des sorties au calamar rouge et blanc sur ces mêmes zones peu profondes, en utilisant des turluttes en traîne lente ou bien en dandine à l’aplomb du bateau.

Les pêches au leurre

La pêche au leurre se pratique également très bien sur son secteur. Grâce aux différents leurres qu’Erick utilise, il a, pour ainsi dire, l’embarras du choix selon ses envies et les différentes informations qu’il obtient sur la présence de poissons. Il pêche occasionnellement le loup « bar » le long des plages et aussi à la sortie du Var, quand les eaux sont plus chargées, en employant principalement des poissons nageurs et des leurres souples. Il arrive de temps en temps à piquer un petit barracuda qui chasse sur cette même zone. Il exerce également la pêche en jigging à l’époque de l’année où les sabres se regroupent. À l’aide de jigs, il gagne le fond dans des profondeurs de 100 m, voire plus, et remonte le leurre le long des tombants où se tiennent les poissons jusqu’à la touche. Les rushs sont puissants, mais l’arrivée du poisson au bateau est le moment le plus plaisant, lorsque l’on rencontre ce prédateur aux couleurs étincelantes. Erick utilise aussi les tenyas et madaï-jig pour le pagre et denti sur des postes profonds. Bien souvent, il monte des crevettes et des gambas en guise d’esches pour le pagre. Cependant, pour sélectionner les dentis, il utilise des petits calamars. Et pour couronner le tout, Erick pratique le lancer-ramener sur chasse en employant des castings jigs, poppers, bombettes et raglous. Aux heures de frénésie, les pélamides et bonites s’en donnent à cœur joie. Les touches se succèdent, et certaines prises sortent du lot avec quelques poissons trophées. Et avec l’emploi de cannes légères, ce mode de pêche devient vraiment très sportif.

Sa spécialité, la traîne

La pêche à la traîne fait partie des programmes qu’il exerce le plus en utilisant des vifs. D’ailleurs, il peaufine ce mode de pêche avec une approche fine et discrète, à laquelle il apporte une attention toute particulière. Pour ce faire, il pratique la pêche au downrigger. Cette technique atypique permet de prospecter en traîne lente les différentes couches d’eau dans des profondeurs importantes, et ce jusqu’au fond, à l’aide de treuils dédiés spécifiquement à ce mode de pêche. Erick précise que l’intérêt majeur de cette technique est de pouvoir explorer l’étendue de la zone à deux cannes, tout en variant la profondeur des deux lignes sans que celles-ci ne se croisent. L’autre avantage dans cette approche est de pêcher le plus précis possible, puisque l’objectif est de présenter le vif dans la profondeur indiquée, où se trouvent les échos de poissons renvoyés par la sonde, que ce soit du fourrage ou un prédateur. Concernant le fonctionnement du downrigger, Erick fixe la pince déclencheuse à un plomb servimec ou discoïdale d’un poids de 5 à 7 kg, qui est lui-même raccordé par la tresse du treuil. Puis, il laisse descendre la ligne de traîne à la profondeur souhaitée. Une fois la touche, la pince déclencheuse libère la ligne en tension, lui permettant ainsi de combattre le poisson et de ressentir parfaitement les rushs, sans être gêné par le plomb. Pour la vitesse de dérive, Erick nous indique qu’il ne doit pas dépasser une vitesse de traîne d’1 à 2,5 nœuds, afin de maintenir parfaitement ses montages à la verticale, en utilisant soit le moteur électrique, soit le thermique, selon les conditions. Les vifs qu’il utilise sont souvent de belles tailles, afin de sélectionner les prises qu’il recherche. Selon ce qu’il trouve sur ces zones, il emploie des calamars, maquereaux espagnols ou chinchards. Comme le « chef » l’explique bien, « le plus important dans cette technique est d’adapter la taille de l’hameçon au vif, et de placer surtout la ligne au bon endroit. Et après, on attend la surprise. » En appliquant ce mode de pêche, il capture principalement des sérioles, dentis et thons.

Les gros poissons au broumé

La pêche au broumé est très pratiquée dans cette région pour la recherche de poissons trophées. Néanmoins, les conditions de pêche doivent être idéales. Erick la pratique sur des fonds de 80 à 200 m et plus sur les zones du large. Selon l’état de la mer, il effectue soit des dérives, soit il stabilise le bateau en stationnaire à l’aide du moteur électrique, ce qui remplace une ancre, en quelque sorte. L’objectif dans cette approche et de faire remonter les poissons dans la colonne d’eau à l’aide du broumé. En guise d’amorçage, Erick utilise une quantité importante de sardines broyées à l’aide d’un distributeur électrique. Il remplit ce dernier au fur et à mesure qu’il se vide et règle la vitesse d’amorçage de manière à ce que le broumé diffuse en continu la zone de pêche. Pour le placement des lignes, il les met assez loin dans différentes profondeurs, de façon à ce que l’amorçage reste dans la hauteur d’eau où se trouvent les vifs et les appâts. Une fois la touche, les combats peuvent durer longtemps selon la prise au bout de la ligne. Erick précise tout de même qu’il capture de gros thons la plupart du temps, mais il arrive aussi qu’il prenne un espadon ou bien un requin. De belles émotions en perspective !

CONTACT : Erick HUBERT - 06 63 96 40 27 - rivierafishing.fr