L’ouverture approche, suivie de près par cette effervescence viscérale que nous ressentons tous dès l’arrivée du mois de mars. Le jour J, chaque moucheur adaptera sa technique au parcours choisi et, en ce qui nous concerne, c’est en nymphe au fil que nous effectuerons les premières dérives en altitude…
Chaque année, pour nous, le besoin de reprendre rapidement des sensations prend le pas sur celui de prendre une grosse truite. C’est alors, en torrent de montagne, que nous irons dépoussiérer nos waders, au placard depuis la dernière fermeture. Même après de fortes crues automnales, il y a de grandes chances cette année que les niveaux restent bas et que l’eau soit claire à l’ouverture. Il faudra alors soigner nos approches pour espérer leurrer nos truites fario alpines. Pour cela, nous pêcherons très amont en évoluant lentement sur les abords directs du cours d’eau. Nous éviterons de monter trop haut au-dessus de la surface, sous peine d’effrayer tous les poissons du coin. En effet, ces derniers font preuve d’une méfiance accrue lorsqu’ils se retrouvent dans peu d’eau… En torrent, les poissons peuvent se nourrir à intensité variable tout au long de la journée, et ce, malgré les faibles températures. Ils « ont l’habitude…
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