Les poissons migrateurs ont toujours laissé planer une part de mystère que les scientifiques s’évertuent à expliquer au travers de nombreuses recherches et hypothèses. Mais ces investigations de longue haleine permettent petit à petit de regrouper certains éléments clés et de connaître un peu plus ces représentants à part. La truite de mer, longtemps considérée comme une espèce distincte, aura caché son jeu jusqu’au bout, car elle n’est ni plus ni moins qu’une « simple » truite fario. Mais alors, quels sont les facteurs qui poussent un jour, un individu à se distinguer d’un autre pour partir dans une dévalaison qui l’entraînera jusque dans les eaux salées ?
Ce phénomène est commun au sein de la famille des salmonidés, et notamment chez les grands migrateurs tels que le saumon atlantique (Salmo salar). Sauf pour quelques rares cas particuliers, leur cycle biologique ne peut être bouclé seulement s’il y a une phase marine. C’est donc l’intégralité du cheptel né en eau douce qui dévalera jusqu’à l’océan, pour y remonter un à trois ans plus tard et s’y reproduire. Ces poissons sont dits « anadromes ». Mais chez la truite fario, les choses sont bien différentes, car nous pouvons évoquer plusieurs formes, dont la migratrice marine. Une stratégie de survie des plus
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